Ce que j ai compris de mon burnout

moi

J’ai grandi dans un environnement où si tu restes assis plus de 5min, t’es un fainéant ou un bon à rien. Dès que j’ai eu l’âge de travailler, c’est-à-dire 7,8ans, j’ai aidé mes parents au restaurant. Le temps libre et les vacances scolaires, mes frères et moi, nous les passions à faire la vaisselle ou dresser les tables pour les clients du midi et du soir.

depression

Les rares moments où je pouvais m’échapper, je les passais à faire du sport. Il fallait que je me dépasse, c’était plus fort que moi. Quand il n’y avait pas de souffrance, il n’y avait pas de plaisir. Après avoir été un bon soldat à la maison, je suis rentré à l’armée comme gendarme auxiliaire pour une éventuelle carrière. Je me suis aperçu très tôt que l’armée avait trop de similitude avec la maison pour envisager mon avenir chez eux. De toute façon, même si j’avais voulu y rester, je crois que mon côté fêtard et mes 40 jours de trou n’auraient pas joué en ma faveur…

Une fois l’armée terminée, je suis revenu au bercail avec la ferme intention de ne pas y croupir. Je suis donc aller vivre chez mon frère à côté de Bordeaux le temps de trouver un appart. Je les remercie encore, lui et sa compagne pour leur hospitalité. Une fois ma garçonnière trouvée, il fallait chercher un boulot pour payer le loyer. J’ai multiplié les jobs dans le domaine que je connaissais le mieux, en l’occurrence, la restauration. Serveur le jour, Barman la nuit dans un pub à bière, que du bonheur. Dès que ma crise d’ado fut terminée, c’est-à-dire vers 27 ans, nous avons décidé ma chérie et moi d’enfanter. A bien y réfléchir c’est la meilleure décision que j’ai prise. En effet, plus je regarde mes gamins, sages, calmes, intelligents, plus je me dis que c’est pas moi le père, la vie parfois réserve de belles surprises.

Pour permettre à nos enfants de grandir dans un environnement sain, nous avons déménagé pour vivre à côté du bassin d’Arcachon. Qui dit déménagement, dit nouveau job. N’ayant pas de diplômes il a fallu que je redémarre à zéro, donc j’ai accepté la première mission d’intérim venue, manutentionnaire dans une scierie. Ce fut un choc, je me souviens encore du premier jour ou plutôt de la première nuit, car j’ai commencé ma mission de nuit. J’avais qu’une seule envie, rebrousser chemin et disparaitre au plus vite.

exploitation

Mais les mots de mes parents, du style : « on fait pas toujours c’qu’on veut dans la vie, tu crois que c’était facile pour nous, il faut bosser même si on n’aime pas ce qu’on fait. On n’est pas des fainéants dans la famille ». Ces paroles ont fait de moi quelqu’un d’assujetti, d’aigri, reproduisant le schéma de ses parents, être esclave de son travail. Evidemment, ayant toujours vécu ma vie par procuration, je n’ai pas fait demi-tour et cela fait bientôt 18 ans que je travaille dans cette usine de fabrication de palettes. 18 ans à vivre cette violence symbolique, qui selon Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, “s’exerce avec le consentement implicite des dominés, car ceux-ci ne disposent, pour penser cette domination, que des catégories de pensée des dominants.

Pour faire simple, c’est quelqu’un qui accepte sa profession malgré lui au mépris de lui-même. Comme beaucoup de mes collègues, je ne compte pas mes heures. Pour ma part je le fais dans un but bien précis, gravir les échelons et donner du sens à ce travail. Aujourd’hui, c’est chose faite, je fais partie de l’encadrement, je devrais être fier et pourtant

Cela fait bientôt 2 ans que j’ai accepté d’endosser ces nouvelles responsabilités, mais mon parcours scolaire chaotique et mon éducation ne jouent pas en ma faveur. Pour essayer de combler mes lacunes, une fois arrivée à la maison, je passe des heures sur internet à me former aux logiciels de traitement de texte.

En parallèle je dois apprendre et maîtriser au plus vite les procédures liées à la qualité des produits afin de bien respecter le cahier des charges clients, préparer les audits, contrôler les chargements, gérer le stock, etc.… Tout ceci ne serait rien, si je n’avais pas ce syndrome de l’imposteur. Ce syndrome fréquent se dévoile souvent chez les autodidactes non diplômés. Les personnes qui sont dans cette situation ne se sentent pas digne de ce qui leur a été confié ou de ce qu’ils ont obtenus. Pour ma part cela se caractérisait par cette impression de devoir démontrer chaque matin que je méritais mon poste.

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Avant d’aller plus loin, je tiens à vous dire quelque chose. Le burnout n’est pas quelque chose que l’on calcule, en fait on est dans le déni, on se donne à fond dans son travail, on ressent les symptômes, perte de mémoire, de concentration, du sommeil, on a l’impression que cela vient de soi, que l’on n’est pas assez performant.

A tout cela vient s’ajouter le manque de reconnaissance de sa hiérarchie, un sentiment d’injustice et les dégâts que cela occasionne dans le cercle familial. Dans mon cas, cela se traduisait par de l’agressivité dans les mots, aucune disponibilité pour ma famille et une très grosse fatigue. Je ne vivais que pour le travail avec cette petite voix qui me disait, tu dois y arriver, tu dois y arriver…

Si j’ai tenu à écrire cet article pour vous raconter mon histoire, c’est pour alerter les personnes qui se reconnaîtraient dans les différents symptômes cités plus haut mais aussi à ceux qui se disent : « Moi ça ne m’arrivera jamais, cela n’arrive qu’aux gens faibles de caractères. » Petite parenthèse, il n’existe pas un profil particulier qui tenterait à dire que tel ou tel personne serait prédestiné au burnout. Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre d’infirmières, de médecins, de cadres, de chefs d’entreprises épuisés professionnellement sans compter ceux qui ne veulent pas le reconnaitre, je referme la parenthèse.

Ça y est, un entretien avec ma direction générale, le manque de considération, la surcharge de travail et le mot de trop somme tout banal ont eu raison de moi. J’ai tiré ma révérence, rideau !

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Cela fait déjà 8 mois que mon médecin m’a diagnostiqué un burnout. Aujourd’hui, je remercie ma femme, car sans elle, je ne serais même pas allé chez le médecin. Les conséquences pour ma famille et pour moi auraient été désastreuses.

Perte d’emploi pour abandon de poste, perte des indemnités de licenciement, pas de suivi thérapeutique, bref la descente aux enfers. Comme je vous le disais, cela fait 18 ans que je suis dans cette entreprise et autant d’années à me murmurer, « mais qu’est-ce que tu fous là ? » Sans pour autant reconnaître que ce boulot n’était pas fait pour moi, il a fallu ce tout petit rien pour que la machine s’enraye et dise stop.

Il s’en est suivi une dépression et cette phrase pour principale amie : « t’es vraiment qu’un minable ! » avec, le sentiment d’avoir failli à mon devoir de chef de famille parce qu’aspiré dans la spirale du burnout. Je suis resté plus de 5 mois dans mon canapé tel une loque avec ce sentiment de culpabilité, donnant une piètre image du père solide, dynamique et sûr de lui que j’ai toujours donné à mes enfants, se relevant à chaque mauvais coup de la vie.

Cette période difficile permet de se recentrer, de se retrouver, surtout quand cela fait des années que l’on joue un rôle. Petit à petit je m’autorise à sortir de chez moi, à voir un peu de monde sans trop me sentir coupable. Grâce à la thérapie, je ressens peu à peu ces vibrations au fond de moi, une plus grande estime de moi et par ricochet la confiance en moi et aux autres commence à s’installer à nouveau. J’apprends à m’aimer tel que je suis, à accepter de ne pas être parfait, à relativiser.

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Avec ce travail sur moi j’accueille ce burnout comme un privilège. Certes cela restera, sans aucun doute une des périodes les plus difficiles de ma vie mais aujourd’hui, avec le recul, je considère cet évènement comme une véritable chance. Je vis enfin ma vie, pas celle de mes parents, d’un patron ou de je n’sais qui et vous savez pourquoi ? Parce que j’ai la ferme intention de ne plus laisser à d’autres le soin de définir qui je suis et ce que je dois être en tant que personne.

Si vous pensez que cet article pourrait intéresser vos amis ou vos proches, je vous invite à le partager sur les différents réseaux sociaux, Facebook, Twitter, etc.…

Et n’hésitez pas à me déranger pour toutes informations complémentaires à ce sujet, dans les commentaires.

Merci de m’avoir lu et surtout croyez en vous et en vos capacités pour vivre épanoui !

Recherches utilisées pour trouver cet article :burnout barman, https://commentvivreepanoui com/ce-que-j-ai-compris-de-mon-burnout/, je ne suis pas épanouie dans ma vie, je passe quand je te merdy

25 réflexions au sujet de « Ce que j ai compris de mon burnout »

  1. Bonjour Yannick,

    Ton histoire m’a touchée et ce qui en ressort est que tu es en train de rebondir et de t’en sortir.
    Je te souhaite plein de bonnes choses pour la réalisation de tes projets !c’est cela qui va t’aider ainsi que ton entourage.
    Amicalement
    Sonia

    1. Bonsoir Sonia,

      Merci pour ce commentaire et oui, le plus difficile est derrière moi , une nouvelle vie commence, d’ où  » réinventer sa vie « , à tés bientôt .

  2. Bonjour Yann,

    Merci pour cet article que je vais partager.
    Pour t’avoir un peu approché le 6 novembre dernier à Paris je trouve que tu es un « super mec ». Sympa, agréable et de bonne compagnie, intelligent. Bref quelqu’un que l’on apprécie pour ce qu’il est: Quelqu’un de bien !

    C’est fou les complexes que chacun d’entre nous pouvons parfois trimballer avec nous collés à la semelle de nos chaussures… Je sais qu’un certain nombre de personne sont complexés de n’avoir fait que peu d’études et de n’avoir pas de diplôme… Ce n’est pas un diplôme qui fait la richesse d’un individu mais son cœur. On peut avoir un bac +++ et être un parfait connard… j’en ai connu quelques uns 😉

    Bien Amicalement à toi.
    Jissé

    1. Bonjour jissé,

      effectivement, parfois on se traîne des valises pendant des années sans avoir la force se s’en séparer. Je te retourne mon amitié car moi aussi je t’ai beaucoup apprécié à la rencontre. Un grand MERCI pour ce commentaire qui me fait chaud au coeur.

  3. Merci Yannick de témoigner de façon si sincère et sensible des conséquences du conditionnement de l’humain, que notre modèle capitaliste a réduit à l’esclavage « consenti ». J’ai le même modèle éducatif et ne sais que trop bien les dégâts psychiques qu’il occasionne. Un grand merci à toi et à chaque être humain ayant décidé de reprendre sa souveraineté pour le plus grand bien de tous et de chacun!

    1. Bonjour Carmen,

      De nos jours l’esclavagisme moderne fait des ravages et nous sommes bien placés pour le savoir. Tout va vite, trop vite, on en oublie de vivre. Lorsque l’on s’arrête un instant et que l’on prend un peu de recul, tout devient plus clair.Nous avons le droit au bonheur, merde !! Merci pour ton petit mot, à bientôt.

  4. Ton article est touchant Yannick, merci d’avoir partagé ce moment difficile de ta vie avec nous.Tu peux être fier de ce que tu fais aujourd’hui et de ce que tu as compris, le chemin vers toi ne fait que commencer !

    1. bonjour Delphine,

      Merci à toi Delphine car je sais en ayant lu ton article « ÊTRE et ne plus FAIRE pour vivre SA vie « que j’ai adoré par ailleurs, qu’il a fallut que tu trouves, toi aussi ton chemin. J’ai beaucoup de chance de vous avoir rencontré, à très bientôt

  5. Ouf, quel témoignage, merci de mettre des mots sur ce sujet. Combien sont en effet touchés, plongés dans un tel gouffre ! suite aux ravages d’une éducation « bien pensante ».
    Je reconnais les mots qui ont aussi bercés mon enfance.
    Désapprendre pour mieux réapprendre et agir. Il y a tellement à faire !

    1. Bonjour Odile,

      Quelle belle phrase, désapprendre pour mieux apprendre et agir. C’est à mon tour d’être touché. Odile, et si on empruntait la phrase de voltaire comme principale devise: » j’ai décidé d’être heureux parce que c’set bon pour la santé ». Merci beaucoup d’avoir pris de ton temps pour m’écrire, à bientôt.

  6. Hello Gérard,

    Il est important de tourner la page et de regarder droit devant. A moi d’écrire l’histoire de la seconde partie de ma vie . Et oui la PNL va s’en aucun doute me permettre de croire en moi ! Merci de ton soutien, à bientôt

  7. Bonjour cher Yannick,
    Je t’ai toujours dit que tu étais un homme bon, digne, sérieux, travailleur et INTELLIGENT…
    Je t’ai souvent dit que les diplômes ne font pas l’intelligence, et encore moins l’homme. Je t’ai souvent dis que tu valais mieux, beaucoup mieux. Et que tu y arriverais, j’en suis convaincu, tu as en toi tout de qu’il faut.
    Tu m’a montrer ce dont tu étais capable de faire sans diplôme, notamment lors de la préparation de ta vision de la gestion de la « qualité » de l’entreprise où tu travaillais. Encore Bravo.
    Tu connais la période que je passe moi aussi et je pense être aussi pas loin de ce « putain » de burnout. Et malgré ton propre problème, merci pour ton soutiens et celui de ta tribu, embrasse-les très fort de ma part.
    Philippe.

    1. bonjour Philippe,
      je suis très touché d’un tel commentaire, ceci me rassure et me conforte dans mon nouveau choix de vie.
      ces mots me vont droit au cœur, surtout venant de toi. Parfois, on se cache derrière une carapace d’homme sur de soi, solide comme un roc pour paraître jusqu’à en oublier d’être soi-même. Malgré les mauvais coups que nous réserve la vie, l’important est de se relever et de faire face. Toi et moi, c’est ce qu’on a toujours fait, avancer!!! le passé n’est plus, vivons pour notre futur et sache que ma tribu et moi te soutiendrons quoiqu’il arrive. On t’embrasse fort mon Philippe!!
      Yannick.

  8. Bonjour Yannick,
    Tes mots doivent faire écho à tout le monde d’une manière ou d’une autre… Suivre sa véritable voie n’est pas chose facile dans ce monde et demande pas mal de courage. Bravo pour ton blog !

    1. Bonjour Christine,
      Tu as tellement raison de parler de courage pour redéfinir le chemin que l’on souhaite donner à sa vie, car il est semé d’embûches, de doutes ce chemin. Et aussi, cette épreuve m’a permis de prendre du recul et je pense sincèrement que si c’est arrivé aujourd’hui et pas il y a 5, 10 ou 15 ans, c’est que ce n’était pas le moment. La vie est quand même bien faite car lorsque l’on se retrouve au pied du mur, nous sommes capable de déplacer des montagnes, nous avons une force en nous incroyable!
      Je te retourne le compliment pour ton blog car sans aucune hypocrisie aucune, il est très beau et j’aime beaucoup le style de ta page à propos.
      à bientôt et merci pour ton commentaire.

    1. Bonsoir Cédric,

      Merci à toi pour avoir pris le temps de me lire.J’espére que cela pourra servir à quelqu’un, à bientôt et bonnes fêtes de fin d’année,
      Amicalement, yannick

  9. Yannick,

    Mettre des mots, des symptômes, sur un mal qui n’est encore pas reconnu comme il le devrait ! Ce mal qui touche beaucoup plus de gens qu’on ne le pense, qui peut-être le cache.

    C’est un très bel article vraiment, je n’ai pas encore parcouru tout ton blog mais peut-être un des meilleurs de 2016.
    Le sujet sur l’expérience vécue est importante, on sent que tu es bien plus proche du bout du tunnel et c’est déjà un grand pas.
    Ne t’inquiète pas pour tes enfants, on a le droit de tomber et de prendre le temps de se relever, ils n’en seront que plus fière de toi !
    Carine

    1. coucou Carine,

      Je pense aussi que beaucoup de gens vivent avec un burn-out depuis longtemps et ne veulent pas l’admettre ou se l’avouer car comme tu le dis, cet état n’est pas reconnu ou mal perçu par la société et encore plus dans les entreprises.
      ton commentaire me touche et me donne les frissons. C’est grâce à des commentaires comme ça que je me dis : « t’as bien fait de le publier cet article mon yannou, t’auras mis le temps mais tout compte fait, il pourra peut-être aider quelques personnes à relever la tête. »
      A bientôt Carine, merci encore

      Amicalement Yannick

  10. salut mon petit Yannick
    j’ai enfin pris un peu de temps pour lire le travail que tu as accompli et je t’en félicite.
    tu as été fort au contraire pour tout plaquer et tes enfants seront fiers de toi lorsqu’ils en prendront conscience.
    Je connais bien cette entreprise pour y avoir bossé pendant deux mois alors je peux m’imaginer ce que tu as vécu.
    J’ai moi même beaucoup de travail pour reprendre ma liberté et mettre mon travail en second plan.
    nous vivons dans un pays riche et c’est d’autant plus dommage de se contraindre mais nous sommes rongés par le matérialisme et bossons comme des fous pour se payer de belles choses , voitures , téléphone dernier cri, mobilier etc… en étant persuadés que c’est cela qui nous rendra heureux…
    C’est le défi de nôtre génération :arriver à s’en détacher …
    Revenir à l’essentiel !
    On a du boulot mais on y arrivera … inchallah !

    1. salut mon Nath
      Merci pour ce commentaire qui fait chaud au coeur. Je sais que pour toi aussi, il arrive que tu sois dans le dur mais la vie est belle et nos petits tracas sont si peu de choses en fait …
      J’espére que vous passez des vacances agréables avec beaucoup de rencontres ! à trés bientôt sur le bassin, bises à tous les trois!

  11. Bonjour,

    Bravo pour ce témoignage sincère et touchant.

    C’est ce type de témoignage qui peut aider de nombreuses personnes en leur montrant que le burn-out n’a rien de tabou et qu’il faut oser en parler autour de soi.

    En parler et poser un diagnostic pour ensuite pouvoir en sortir petit à petit.

    J’ai récemment écrit un article sur le sujet en décrivant 17 conseils pour lutter contre le burn-out efficacement : https://www.jedeviensmeilleur.fr/17-conseils-pour-lutter-contre-le-burn-out-efficacement/ .

    Le but étant de prévenir plutôt que devoir guérir à mon sens.

    N’hésitez à le lire et à me donner votre avis.

    Bonne continuation.

    Sylvain

    1. Bonjour Sylvain,

      Tout d ‘abord, je vous remercie pour votre commentaire trés touchant.

      Je viens de lire votre article qui décrit admirablement les symptômes du Burnout.

      Vos 17 conseils devraient être remboursés par la sécurité sociale.

      Merci beaucoup d’écrire sur ce mal qui touche de plus en plus de personnes.

      Bonne continuation à vous,

      À bientôt,

      Yann

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